Annonce postée le :
24 mars 2022

Pascal est-il un saint ?

MM. Gérard Ferreyrolles et Laurent Thirouin interviendront le 19 mai prochain dans le cadre des « Conversations de Saint-Jacques », organisées par le frère Bruno Cadoré, au couvent des dominicains Saint-Jacques (20, rue des Tanneries, 75013 Paris), de 20h à 21h30, … Continuer la lecture

Annonce postée le :
21 janvier 2022

Courrier Blaise Pascal, n° 43

Répondant à sa vocation fondamentalement pluridisciplinaire, le Courrier Blaise Pascal rassemble dans cette nouvelle livraison une série d’articles issus d’une journée d’étude tenue en Sorbonne le 5 mars 2020, « Pascal en dialogues ». Réceptions littéraires et philosophiques de 1670 à nos jours, ainsi … Continuer la lecture

Annonce postée le :
5 janvier 2022

Nietzsche et Pascal, par Bernard Grasset

Nietzsche et Pascal, deux philosophes singuliers, qui occupent une place à part dans l’histoire de la philosophie. Deux penseurs, adeptes de l’écriture fragmentaire, au style volontiers poétique, qui, parfois voisins dans la forme et par certaines intuitions, se sont orientés dans des directions … Continuer la lecture

(89) Les Minutes de Port Royal, « Sur le Dieu caché en durasie » par Laurence Plazenet

31 décembre 2021 de Gheeraert | 0 Commentaires

Sur le Dieu caché en durasie : Marguerite Duras et “Le Ravissement de Lol V. Stein”  par Laurence Plazenet, Professeur à l’Université Clermont Auvergne, Société des Amis de Port-Royal.

Marguerite Duras a maintes fois protesté que Dieu n’existait pas. Elle n’a cependant jamais cessé d’évoquer la relation de l’homme à ce vide « irremplaçable », ni de traquer le mystère de son absence. On a parlé à son propos de théologie négative, de mysticisme, de Tao. Une analyse du Ravissement de Lol V. Stein (1964) attentive aux relations que l’œuvre entretient avec La Princesse de Clèves (Duras a confessé qu’elle aurait voulu l’avoir écrit : elle en propose un véritable palimpseste) révèle en fait la prégnance d’une solide vision augustinienne de l’homme. La constatation ne peut guère surprendre chez un auteur familier de Pascal et de Racine, qui a hautement affiché qu’ils lui inspiraient une profonde « convenance ». Elle amène, en revanche, à reconsidérer la question de l’écriture durassienne.